La réserve naturelle des Partias, un refuge de la LPO
Ce petit bout de terre sur la commune de Puy-Saint-André est un véritable refuge pour la faune et la flore des Alpes. Classée réserve naturelle régionale et site classé du Massif du Pelvoux, la réserve naturelle des Partias est un paradis sauvage préservé qu’il est nécessaire de respecter.

La réserve naturelle régionale des Partias

La Réserve Naturelle régionale des Partias, créée en 2009 par la région PACA, s'étend sur plus de 802 hectares. Elle se situe entre 1600 m et 2940 m d’altitude sur la commune de Puy-Saint-André. Cette réserve, à proximité de Briançon, est née d’une mobilisation citoyenne, l’Association des amis des Combes, qui visait à empêcher l’aménagement du vallon afin de protéger la biodiversité. La LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) gère aujourd’hui la réserve en accord avec les habitants et les acteurs locaux. Plus de 93 espèces d’oiseaux et 385 espèces de plantes vivent dans la réserve. C’est un refuge important pour l’avifaune, notamment le tétras lyre et le lagopède alpin. C’est également un lieu avec une variété surprenante de paysages alpins entre rochers, lacs, zones humides, mélézins et landes alpines. Au départ de Puy Chalvin, de nombreuses randonnées sont possibles. Cependant, la réserve naturelle des Partias est un espace protégé, préservé et réglementé. Il est important de respecter la réglementation en vigueur sur ce territoire, sous peine de verbalisation.
Sauvegarde de la faune et la flore : un patrimoine naturel à préserver



La réserve naturelle des Partias est un sanctuaire pour la biodiversité. Près d’une centaine d’espèces d’oiseaux sont installées dans la réserve tout comme plus de 220 espèces d’insectes et 524 espèces végétales. C’est un joyau floristique et faunistique d’exception.
Certaines espèces sont particulièrement fragiles et ont besoin de tranquillité, notamment pendant les périodes d’hivernage et de reproduction. Parmi les habitants de cette réserve, il y a le tétras lyre, le lagopède alpin, la perdrix bartavelle ou encore l’hirondelle de fenêtre. Le lézard vert occidental fait également partie des espèces recensées tout comme l’Apollon ou le damier de la Succise. Le pastoralisme renaît dans ce territoire sous haute protection. Prenez part à la sauvegarde de ce patrimoine en le respectant durant votre visite !
Zoom sur la ligue pour la protection des oiseaux - LPO

La ligue pour la protection des oiseaux (LPO) est une association de protection de l’environnement fondée en 1912. C’est aujourd’hui la première association de protection de la nature en France. Elle a été fondée à la suite du massacre du macareux moine, oiseau qui est aujourd’hui l’emblème de la LPO.
Elle compte plus de 57 000 adhérents dont 8000 bénévoles actifs et 400 salariés. L’association est organisée en réseau d’associations locales dans 83 départements.
La LPO œuvre pour la protection des espèces, la préservation des espaces et pour l’éducation et la sensibilisation à l’environnement. Parmi ses missions, la LPO intervient dans la mise en œuvre des plans nationaux de sauvegarde des oiseaux menacés et coordonne des programmes européens de sauvegarde ou encore gère la réintroduction des espèces. Elle est également gestionnaire des principaux conservatoires nationaux d’espaces naturels.
Aujourd’hui la Réserve des Partias est co-gérée par la LPO PACA.
Zones d'hivernage et sensibilisation des randonneurs

A la fin de l'hiver, les équipes de la LPO partent à la recherche de crottiers, élément permettant d’identifier les lieux d’hivernage du tétras lyre. Cela permet de localiser et de protéger ces oiseaux du passage des skieurs. En effet, le passage répété de randonneurs peut avoir de graves conséquences sur leur survie et leur reproduction. C’est pourquoi les zones de protection sont matérialisées en « zone de quiétude » pour éviter le moindre dérangement. C’est un moyen de sensibiliser et de faire de la pédagogie. Contourner les zones de protection et tenir son chien en laisse est obligatoire dans la réserve pour sauvegarder les espèces vivant sur ce territoire. La découverte de la réserve avec un accompagnateur reste le meilleur moyen pour éviter le dérangement et pour comprendre l’importance de la préservation de ce milieu.